Chiang Mai, c'est le retour à la civilisation ! Tout est prêt pour y accueillir les touristes. Dans chaque rue, il y a un 7/11 (superette thailandaise), un salon de massage, une guesthouse, une laverie, un cybercafé et 2/3 bars restaurants avec des menus en anglais. Trop facile. On a logé les premieres nuits dans une petite guesthouse pas chere. Petit detail qu'on nous avait précisé, le "international boxing stadium" se trouve au même endroit, on peut donc participer de notre lit aux paris des thaïs qui hurlent autour du ring, et à la corne muse qui rythme les combats. Un plaisir. DU coup, on a bien été obligé d'y aller faire un tour. Aurélie est réstée 5mn. C'est vrai que ça a beau être culturel, c'est assez trash. Les petits de 8 ans qui se frappent aussi fort qu'ils peuvent, le gosse de 16 ans qui a la visage en sang; les thaïs qui gueulent apres chaque coup donné, bref tout une ambiance.
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Alors apres Bagan, on prend un bus de nuit jusqu'au lac Inle. Arrivee 4h30 du matin, mais ne vous inquietez pas, les taxis etaient tous presents a la sortie du bus pour nous emmener ou il fallait. On avait encore rien pu reserver (comme on vous l'a dit avant, il est quasiment impossible d"appeller ou d"avoir acces a internet),
on se retrouve donc dans un mini bus/taxi qui nous fait faire le tour des guesthouses pour essayer de trouver une chambre. il nous emmene bien sur d"abord dans celles ou il a des coms, mais en insistant un peu on arrive a aller la ou on veut. apres plusieurs echecs (la plupart des guesthouses etant completes), on trouve 4 place dans un dortoir en bamboo sur pilotis pour finir la nuit. On se caille un peu (et oui le lac Inle est situe dans les montagnes, et la nuit il fait froid), mais ca nous va tres bien. le lendemin on negocie pour passer dans une chambre pour le meme prix,, avec salle de bain, eau chaude, toilettes, la grande classe. En se baladant dans le village, on s"apercoit encore une fois qu"on est tres peu de touristes, et aue les habitants ont encore eu tres peu de contacts avec le monde exterieur. ils vivent tous dans des maisons sur pilotis en bamboo, plus ou moins stables. les gens ont garde un mode de vie tres simple, et ils se servent de la riviere pour se laver, faire la vaisselle et les lessives, entre autre (meme a l"hotel on nous propose un service de laverie, on peut payer a la piece et ils nous lavent nos affaires dans la riviere). - De la bouffe europeenne, dans les restos jamais tu ne commenderas, sinon comme Edwige, pendant 2 jours tu vomiras.
- Aux toilettes turques tu t'habitueras, sans papier tu t'essuieras, avec une bassine d'eau la chasse tu tireras. - La soupe birmane tu essayeras, mais jamais tu n'en reprendras, et quand l'odeur tu sentiras, loin, loin tu fuiras. - Un chiens errant tu ne caresseras pas, car sinon devant ta porte il couinera,, toute la nuit il restera,, et triste tu t'endormiras. - Les clignotants tu oublieras, et le klaxon tu adopteras, pour doubler toujours tu l'utiliseras, et le matin il te reveillera. - Les pantalons, shorts et jeans tu abandonneras, quelque soit ton sexe, la jupe traditionnelle tu mettras. - Du tabac aromatise toute la journee tu macheras, les dents oranges tu auras, et bruyement, sans arret tu cracheras. - L'anglais tu tenteras, mais tres vite tu te resigneras, et par le langage des signes tu communiqueras. - La biere de 33cl tu ne trouveras pas, par des bouteilles de 640 cl tu les remplaceras, tres rapidement ta tete tournera. - Te connecter a internet tu essayeras, mais gentillement on t'expliquera,, qu'entre 6h et 17h ca ne marche pas, car le reseau sature sera. - Mais comble tu repartiras, des paysages incroyables jamais tu n'oublieras, un mode de vie simple tu admireras, et l'accueil chaleureux des birmans, pour toujours, te touchera.. On avait entendu dire que la Birmanie (pardon, le Myanmar) serait plus rustique que le reste de l'Asie. Pourtant, il faut le voir pour le croire.
Premier choc : L'arrivee a l'aeroport de Mandalay... il est tout petit, en plein milieu d'un desert et en rentrant, on se croirait dans un aeroport fantome. Tout est calme, silencieux, il n'y a personne mis a part quelques agents et un groupe de chauffeurs de taxis prets a nous sauter dessus! On a donc retire quelques kyats (monnaie locale) enfin... des milliers de kyats : 1 euro = 1322 kyats. Apres s'etre fait presque embarquer par les chauffeurs de taxi, on decouvre qu'il y avait une navette gratuite AirAsia qui a pu nous emmener jusqu'au centre ville. Premiere arnaque evitee ! Elle nous depose a la "station de bus", ou plutot sur le bord d'une route de terre ou defilent des birmans entasses dans des remorques qui nous regardent comme si on etait des extra-terrestres. La Malaisie, c'est fini ! (il y'a plus accrocheur comme titre, mais bon... ça rime !)
Nous voilà donc revenu au point de départ.... l'aéroport de Kuala Lumpur ! Voyage en taxi un peu plus sécure qu'à l'aller avec un départ assez drôle en voyant la tête du chauffeur quand Emeline s'est assise à la place du conducteur. Bon, il s'arrête quand même en plein milieu de la route (normal !) pour prendre une photo avec nous (on va finir par croire qu'on est vraiment canons ! ). Il nous dépose à l'aéroport où on récupère Raph ; défasée de ses 15h de voyage. Une fois l'équipe réunie, on s'envole pour Bangkok où nous comptons rester 3 jours. En arrivant chez la cousine d'Aurélie et Emeline, on apprend que les jaunes (l'équivalent des conservateurs Thaï) veulent renverser le pouvoir dès le lendemain. Sur ce, on décide de partir avec toute la troupe (famille, amis, enfants et pièces rapportées) en direction des "Cascades d'Erawan" ; cascades sur 7 étages à l'ouest de Bangkok. Bref ! On voulait aller a la plage.
Il faisait beau, tres beau. Il faisait chaud, tres chaud. On a marche, loin, trop loin ? On est arrivees, on a vu un singe. Il nous a regarde, on l'a imite, ca l'a vexe, il est parti bouder. 4 singes ont debarques. Ils nous ont regarde, on les a regarde, un s'est avance, s'est mis a cracher et la on a flippe. Il a couru,, on a couru, il a accelere, on a encore plus filppe. On s'est mises a crier, toute la plage on a derange. Un autre a debarque. Ils etaient pas beaux, ils etaient costaud, ils voulaient pas lacher le morceau, on s'est jetees dans l'eau. Nous arrivons a la fin de nos 4 jours sur l'ile de Pangkor, petite ile situee a l'ouest de la Mailaisie, plus authentique que touristique. Des plages magnifiques d'un cote, des petits villages de pecheurs de l'autre, l'ambiance y est paisible et la vie encore moins chere que dans la capitale.
On a dormi dans des petits bungalows d'une guest house tres sympa, a 30 secondes de la plage. Le personnel, assez atypique, etait constitue d'un mec qui dormait sur son canap toute la journee, et d'un jeune qui nous a demande en arrivant si on aimait bien la biere, tout ca pour en fait nous en requisitionner. Et oui, il faisait en fait le tour des bungalows pour se reapprovisionner en clopes, boissons alcoolisees et pour demander a toutes les jeunes touristes si elles etaient mariees... On decolle a midi de Paris direction Kuala Lumpur ou on a atteri a minuit heure francaise et 7h heure locale. A peine sorties de l'aeroport, on prend un taxi pour rejoindre la ville, on est tout de suite depaysees : on roule a gauche, le chauffeur a son smartphone d'une main et le volan de l'autre, les clignotants n'existent pas et le fait qu'il y ait 3 voies dessinees au sol ne signifie absolument pas qu'il y ait 3 files de voitures definies. Apres tout, pourquoi ne pas utiliser la voie d'arret d'urgence ? Le chauffeur nous explique en slalomant entre les voitures que son but est de ne jamais s'arreter, parce qu'il a d'autres gens a aller chercher apres nous...ah...
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